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Akseli Gallen Kallela, l'Homme et la Nature

Il y a dix ans, le musée d'Orsay présentait l'oeuvre d'Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), pour son retour, le musée Jacquemart-André expose des paysages naturalistes du peintre finlandais. Une représentation des montagnes, lacs et bois de son pays natal qui célèbrent la communion de l'Homme avec la Nature.




Akseli Gallen-Kallela est issu d'une famille suédophone soutenant la théorie selon laquelle les Suédois auraient apporté la culture aux Finlandais (August Sohlman et Peter Andreas Munch). Durant sa jeunesse, il questionne ces principes et lis le Kalevala, épopée finlandaise composée de poésie et mythologies populaires qui inspirera son oeuvre.


Le jeune peintre fait ses débuts à l'école de peinture de Düsseldorf puis dans les ateliers de Gustave Courbet et de Thomas Couture. En 1884, il rejoint la colonie de peintres finlandais de Paris. Admirateur du peintre naturaliste Jules Bastien-Lepage (1848-1884) pour sa representation naturaliste des paysans français le debut de sa carrière reflètera cette influence.



Une épopée finlandaise


Célébré en Scandinavie pour ses représentations de l'épopée nationale finlandaise, l'exposition se focalise pourtant principalement sur ses paysages naturalistes. Nous plongeons dans l'univers intime du peintre qui répond à l'appel de sa terre natale après une vie de bohème à Paris.



Entre 1894-1895, le peintre s'immerge dans la nature après s'être construit une maison-atelier au bord du lac de Ruovesi "Kalela" et adhère aux pensées théosophiques, une doctrine ésotérique prônant la contemplation de l'univers. Véritable tournant dans son oeuvre, l'artiste sublime des paysages sous la neige ou au bord de l'eau avec la volonté de concrétiser son idéal artistique de communion entre l'Homme et la nature.


La fin de l'exposition montre le synthétisme qui caractérise les paysages de Gallen-Kallela à partir de 1900 (à l'instar de Paul Gaugin) mais l'artiste est attaché à la réalité du paysage et n'ira jamais au delà des avant-gardes.



Entre douceur et rêverie, Le musée Jacquemart-André nous propose de redécouvrir le travail extraordinaire de l’un des artistes les plus emblématiques du génie finlandais au tournant du XXe siècle.


«Gallen-Kallela, Mythes et nature»,

Musée Jacquemart-André, 158, boulevard Haussmann, Paris, jusqu’au 25 juillet.

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